Ameth DIA

Je suis kaolackois, je ne suis pas un as du vélo

Pour aller livrer mes mangues sans perdre trop de temps, l’utilisation d’un vélo ou d’une bécane est indispensable. Encore faut-il être à l’aise sur ces véhicules…

Il m’arrive souvent de me réveiller tôt le matin et d’avoir toute la peine du monde à me tirer du lit. On dirait que mon corps s’engourdit pendant la nuit, je me sens lourd, j’ai mal au dos et j’ai l’impression que la nuit a filé tellement vite que j’ai à peine dormi. Je me réveille donc encore plus fatigué que je ne l’étais la veille. Et le pire, c’est qu’on se rend vite compte qu’une journée bien remplie nous attend.

Ce matin là, je ne me sentais vraiment pas bien. Non seulement j’avais des courbatures, mais en plus je trainais toujours la migraine de la veille. Et comme si ça ne suffisait pas, un début de diarrhée vint obscurcir encore plus le tableau. Je me disais, ça y est je vais encore tomber malade comme l’année dernière à la même époque.

Pas vraiment un as du vélo…

 

Les heures passaient et toujours aucune amélioration : je continuais à travailler comme si de rien n’était. J’avais fini de trier les mangues, faire sortir celles qui étaient pourries, mettre de coté les plus mûres, les charger dans une cassette que je devais convoyer à Wack Ngouna, une commune à 10 km de Koutango.

Nous nous y rendons fréquemment ces dernières semaines pour y écouler nos mangues. Comme Pa 5 ans et demi* se fait vieux et qu’il ne cesse de se plaindre de maux de reins, de dos, etc., c’est moi qui le remplace à ce niveau Mais voilà, le seul problème c’est que c’était la première fois que je devais transporter un poids aussi lourd. Contrairement à la majorité de mes concitoyens,  je ne suis pas un as de la bécane. Oui je suis de Kaolack, la ville du vélo* par excellence au Sénegal, mais je ne sais pas en conduire. Pour dire vrai, il n’y a pas si longtemps que ça, je ne savais pas conduire une moto. Depuis, les choses ont changé, j’ai eu le temps d’apprendre mais cela ne fait toujours pas de moi un conducteur expérimenté

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Il est presque 11 heures, j’ai fini de remplir la cassette, et il est temps de prendre la route. J’enfourche le « saretou mbam« * de Pa (5 ans et demi), je mets le contact et là je perds plusieurs minutes à essayer d’allumer cette fichue bécane. La journée ne pouvait pas mieux commencer. Démarrage en trombe, zig-zig sur quelque mètres sablonneux avant de retrouver un semblant d’équilibre et j’arrive enfin au portail. Ouf, un peu de répit.

J’ai à peine parcouru 20 mètres, mais je savais déjà l’ampleur de la tache qu’il me restait à accomplir. La porte se referme derrière moi, j’enfourche encore la bécane. Démarrage en trombe à nouveau, à peine quelque mètre parcouru et j’entends un bruit bizarre issu d’un frottement saccadé entre deux objets. Je freine, puis me retourne et je vois étalées sur plusieurs mètres de long toutes les mangues qui se trouvaient dans la cassette. Elle s’était détachée sous le poids des fruit… Et pas n’importe lesquels hein, de grosses mangues dont une seule peut atteindre facilement 1kg. Mangues que je devais ramasser une par une et les remettre dans la cassette, que je rattachais en serrant très fort les élastiques. J’enfourche une fois encore la moto et cette fois ci, je réussis enfin un démarrage en douceur.

Plus difficile de transporter des mangues qu’un passager !

Durant le trajet, je sentais le poids de la cassette qui tirait continuellement vers la gauche. Un sentiment bizarre qui faisait que j’étais constamment aspiré vers l’autre coté de la chaussée. Déjà que la moto en temps normal me donnait l’impression qu’elle tirait elle aussi vers la gauche, cela n’arrangeait en rien ma situation. Je me rendis alors compte que supporter* une personne en moto, n’avait rien voir avec le fait de transporter un objet lourd. Les premiers mètres furent hésitant : je n’osais pas accélérer et prendre le risque de perdre le contrôle. Mais je ne pouvais pas non plus continuer à rouler à deux à l’heure, sous peine de me foutre la honte devant tout le village, particulièrement à ces heures où ceux qui ne font rien – et croyez moi, ils sont très nombreux – sont tous assis sous l’ombre d’un arbre, à tuer le temps.

La route en bitume qui mène à Wack n’est pas en si mauvais état que cela, même si il y a quelques endroits cahoteux qui obligent les conducteurs à rouler tantôt à droite, tantôt à gauche. Sans oublier les endroits sablonneux qui donnent toujours des sueurs froides aux néophites de mon genre. Il y en a trois, dont un que je crains particulièrement. Il se trouve à mi-parcours, une vingtaine de mètres ensablés, impossible à éviter. Ne pensez même pas à essayer de passer sur les cotés : ce serait vraiment une très mauvaise idée. La meilleure solution est de passer au milieu, ce que je fais toujours et qui me réussit à chaque fois avec bien sûr quelques difficultés… Pour cette fois ci, je ne sais pas trop ce qui s’est passé dans ma tête, mais je n’ai pas jugé nécessaire de ralentir. Peut être parce que je ne roulais pas aussi vite que d’habitude. J’ai alors gardé la même allure et je me suis dit que plus vite je passerai, mieux ce serait… mais en fait non, ça m’a pris plus de temps que d’habitude.

Vive le judo…

Les premiers mètres n’eurent aucun impact,  normal si ça se complique dès le début, ça enlève tout le croustillant, puis tout d’un coup le pneu avant commence à vaciller. J’essaie de redresser la barre mais là aussi ça part trop vers la gauche. Je continue ainsi à faire des zig zag sur plusieurs mètres puis, ce qui devait arriver arriva. En une fraction de seconde la moto s’affale sur son coté gauche, toujours ce fichu coté gauche, et me voilà projeté en l’air. Un vol plané qui a été très rapide mais dont je me rappelle les moindres détails.

Sur le coup, j’ai réagi à l’instinct, pas le temps de réfléchir. Pendant la chute, je pose en premier lieu ma main gauche, puis je fais passer ma main droit en dessous de la gauche de façon à ce quelle protège ma tête du sol et là j’effectue une sorte de roulade latérale. Mon pied gauche toucha en premier  le sol puis lorsque vint le pied droite, je m’était déjà redressé, les deux mains en appui sur le sol. Je venais d’effectuer un Mae Ukemi, chute en avant en judo ou quelque chose qui y ressemble. Elle n’était pas exécutée de façon académique mais qu’à cela ne tienne elle m’a quand même tirée d’affaire. Et le plus ironique dans tout ça, c’est que la dernière fois que j’ai porté un kimono c’était il y a plus d’une quinzaine d’année.

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Une fois debout je vérifie automatiquement si je n’ai pas de blessures graves. Les jambes, les avant bras, le dos, je ne ressentais pas de douleurs particulières. Le sac que je portais au dos et dans lequel se trouvait la balance a bizarrement amorti ma chute et ne ma causé aucune blessure. Je me souviens encore du bruit sourd des deux impacts. J’avais juste une égratignure au niveau de la la poitrine faite par le guidon mais sinon rien de très méchant. Le T-shirt blanc que je portais n’était même pas sali par ma chute, mon corps non plus; un véritable miracle. La migraine que je traînais depuis la veille avait disparu sur le coup, de même que les courbatures.

Chose paradoxale vu ce qui venait de se passer, je me sentais presque en pleine forme à part la petite douleur à la poitrine. Par chance il n’y avait aucun témoin de l’accident, donc je n’avais pas à rougir de honte. Si l’incident avait eu lieu un jeudi, j’aurais été l’ordre du jour sur toutes les grands places des environs. La roue arrière de la moto continuait de tourner, elle était encore allumé. les mangues quand à elles s’étaient à nouveau éparpillées et il fallait que je les ramasse encore une fois.

Règle d’or : toujours remonter sur son cheval après en être tombé

J’eus beaucoup de mal à redresser la moto. J’ai d’abord essayé de la pousser jusqu’à un endroit moins sablonneux mais j’ai tout de suite abandonné cette initiative ; la moto étant trop lourde, et le sable ne facilitant pas non plus le boulot. Je me résignais alors à monter dessus. Une fois assis, j’avais presque perdu mes repaires. Il me fallut quelques minutes avant d’avoir la confiance nécessaire pour la faire démarrer. Après tout il me restait la moitié du chemin à parcourir.

On dit souvent qu’il faut remonter  à cheval tout de suite après en être tombé : je confirme. Si je m’étais dégonflé, je ne pourrais plus aller vendre mes mangues et revenir aussi rapidement à moins de casquer 1.500 franc pour que les vélo taxi me ramènent. Depuis cet incident, j’y suis retourné trois fois dont deux pour vendre mes fruits. Certes je ne roule pas aussi vite que les conducteurs de vélo Jakarta qui filent à toute allure, peu importe ce qu’ils transportent (sac de riz, bidon d’huile…) Moi, pour le moment, je ne dépasse pas la troisième lorsque je transporte  mes mangues, mais au moins je parviens à bien négocier les endroits sablonneux sauf quand il s’agit de la route qui mène à Keur Tapha.

  • Pa 5 ans et demi : surnom que mon père adopte. Il préfère dire qu’il rajeunit plutôt qu’il vieillit
  •  Saretou mbam : charette tractée par un âne; se dit d’un moyen de transport que l’on cherche à dévaloriser
  • Vélo : les kaolackois utilisent généralement le mot vélo à la place de moto d’où l’expression vélo taxi ou encore vélo Jakarta
  • Supporter : utiliser couramment dans langage pour désigner le fait de rouler à deux sur une moto.


Naruto Gaiden chapitre 7, une histoire de gènes

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Sarada Uchiha

Après la déception due au scan 5 où on a enfin découvert le visage du personnage faisait office de grand méchant, personnage qui au passage n’est pas celui que l’on aurait préféré qu’il soit, le cours de l’histoire de Naruto Gaiden reprend son chemin et recommence à nouveau à être intéressant avec deux chapitres riches en enseignements. Si le premier scan, le chapitre 6 était plutôt axé sur l’échange musclé entre l’ancien team 7 et Shin, le scan 7 lui revient sur le mystère entourant le personnage principal de ce spin-off, Sarada Uchiha.

Un combat par scan

Ceux qui s’attendent à des bastions dantesques risquent de déchanter, il semblerait que Masashi ait décidé d’en garder un peu sous le pied niveau échange d’amabilité. Depuis le début de ce spin-off, les combats se limitent seulement à quelques échanges avant que l’assaillant ne battent en retraite. Au moins dans le chapitre 6, il nous en fait voir un peu plus avec l’entrée en scène de Grand Méchant qu’il faudra désormais appeler par son vrai nom, Shin Uchiha. Lorsque j’ai vu tous ces Sharingan implantés sur son corps, je craignait qu’il puisse utiliser Izanagi comme le faisait Danzo, mais fort heureusement il n’en est rien. Shin est plus du genre à utiliser des armes ninja que des jutsus dévastateurs. Avec son Mangekyo Sharingan dans l’œil droit, il peut manipuler tout type d’armes et en faire des projectiles téléguidés; technique qu’il a d’ailleurs utilisée à plusieurs reprises contre Naruto et Sasuké. Il peut aussi apposer un sceau sur toute arme qu’il touche avec sa main gauche lui permettant ainsi de pouvoir la contrôler sans que le possesseur ne s’en rende compte. C’est ainsi qu’il réussit à transpercer Naruto avec le katana de Sasuké alors que ce dernier le tenait en main, brisant du coup son mode Kurama et la barrière protectrice qu’il avait mise en place.
En plus d’être futé, Shin est du genre à vouloir la victoire coûte que coûte, quitte à utiliser ses compagnons comme bouclier. En effet, il a utilisé le petit Shin pour qu’il prenne à sa place le Katon de Sasuké. Néanmoins, sa ruse semble combler sa manque de puissance; à part le Jikukan jutsu, Shin n’a pas encore utilisé d’autres jutsu de haut niveau à base élémentaire (katon, futon, suiton etc). Les Sharingan incorporés sur sa tête lui permettent d’agrandir son champ de vision mais cela n’a pas suffit à le prémunir de l’attaque de Sakura.

La Team 7 réunie

Sakura sert enfin à quelque chose! Lol je déconne bien-sûr, cependant, on dirait bien que Masashi a opté pour la coopération plutôt que pour les actions solitaires dans cette nouvelle aventure. Avant, il aurait suffit d’un Sousanoo pour que Sasuké puisse se libérer d’une étreinte comme celle posée par Danzo; mais cette fois ci cela n’a pas été le cas. Je crois bien qu’on ne verra pas de sitôt la pleine puissance de nos deux héros; Naruto se contentant jusque ici d’utiliser le mode Kurama qu’en position défensive pour protéger Sarada. Nos deux héros étant hors service, Naruto transpercé et Sasuke imobilisé c »est belle et bien Sakura qui est intervenue pour mettre un terme au débat en assainant un puissant coup à Shin. L’équipe 7 réunie et chacun jouant sa partition, les fan en ont souvent rêvé.

Shin Uchiha

Jusqu’ici, Masashi s’est souvent arrangé pour qu’on ait une certaine sympathie envers les différents personnages qui ont eu à endosser la tunique du grand méchant. De Itachi à Obito, en passant par Nagato (et pourquoi pas Madara), ils avaient tous une histoire émouvante, qui me pousserait presque à dire que finalement, ils avaient « une bonne raison » de faire ce qu’ils ont fait, mais ce Shin…
Pour commencer, Shin n’est pas un Uchiha. C’est une des anciennes expérimentations d’Orochimaru qu’il appelle sensei. C’est un adepte de la théorie de l’évolution des ninja par le chaos. En gros la paix ne stimule pas l’évolution des shinobis, il faut donc créer des foyers de tension pour que les ninjas se sentent en danger et que leur instinct de survie les pousse à aller à la recherche de la puissance quitte à se modifier génétiquement. D’où la renaissance d’Akatsuki qu’il veut utiliser comme moyen de semer la zizanie comme ce fut le cas jadis. Une théorie tirée par les cheveux qui dénote le coté psychopathe du personnage. Orochimaru lui au moins ne prétendait rien apporter au monde, tout ce qu’il voulait, c’est obtenir la puissance qu’il désire tant. Pour rester immortel, il lui suffit juste de faire du body jumping alors que Shin élève des clones pour s’approvisionner en organes. S’il ne tenait qu’à moi, je choisirais volontier un autre grand méchant qui à défaut d’avoir un plan diabolique sera au moins assez puissant. Par contre j’apprécie beaucoup plus le petit Shin qui malgré son apparence semblait un peu hésitant. Hélas son avenir s’écrit en pointillé

Sarada Uchiha

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Masashi n’est pas tendre avec le personnage principal. En plus de ne pas avoir connu son, elle soupçonné Sakura de ne pas être sa mere, sa première rencontre avec Sasuké tourne au fiasco et maintenant, elle apprend que sa mère n’est en fait nulle autre que Karin. Je ne sais pas comment Masashi va se truturer le cerveau pour nous expliquer un truc pareille mais ça m’a l’air beaucoup trop gros pour être crédible. Plusieurs questions subsistent à ce propos. Comment Sarada est arrivée à être élevé par Sakura alors que elle aussi était enceinte? C’est du moins ce qu’on a cru voir lors de la réunion secrète. Comment Sasuké est-il parvenu à leurrer tout son monde, Naruto y compris? Est-il au moins au courant de la situation? Pourquoi autant de mystère sur la naissance de Sarada. Autant de questions  qui ont au moins le mérite de soulever les débats sur les réseaux sociaux et autres forum de discussion.

Après lecture de ce chapitre, je suis allé faire un tour sur twitter histoire d’avoir un aperçu des différents commentaires et le moins que l’on puisse dire, c’est que Sasuke en a pris pour son grade.

Pour ma part, je ne crois pas à cette possibilité; cependant un tel mélange de gènes pourrait donner être assez puissant (Uchiha – Uzumaki), de quoi faire saliver bon nombre de fan. Les rebondissements à reprises donnent un coté drama à cette nouvelle aventure; ce qui n’est pas pour me déplaire car le suspense reste entier et vu comment Masashi a réussi à nous surprendre depuis le début, il serait plus prudent d’attendre le prochain scan. Affaire à suivre.


Le serpent qui avait une grosse tête

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Ça a commencé par une interpellation presque sourde. Elles ont du s’y reprendre à plusieurs reprises comme si elles ne voulait pas que le concerné les entende. Elle continuaient toujours à chuchoter en s’approchant de moi. On l’a vu disaient-elles, quoi donc leur demandais-je, elle me répondirent, il dans la chauffeuse. « La chose noire », j’ai aperçu sa tête, il est caché dans la chauffeuse. J’ai enfin compris de quoi elles parlaient. De cette chose dont on préfère ne pas prononcer le nom. Comme si le simple fait de le dire provoquait une sorte de malédiction ou alors le faisait apparaitre. A la place, on préfère lui donner un surnom, l’appeler par sa façon de se mouvoir, ou alors, comme l’ont faites les femmes, faire référence à sa couleur. Le serpent, puisque c’est de l’animal dont il s’agit, était de couleur noire, le plus craint et le plus dangereux dans toute la zone. Niangor, voilà comment on l’appelle par ici, ou cobra si vous préférez.

Il était caché la dedans depuis le début, alors que nous étions entrain de sortir les affaires de Pa 5ans et demi. Comment le dirais-je? Sa chambre ressemble à un véritable bazar à première vue. Il y a tellement de bagage, des piles de livres, de vielles revues de photos, de boites de semences, de sachets, pleins de sachets contenant ses matériels de pêches, des clous, des fils de fer, des graines de je ne sais quel fruit, des feuilles séchées de je ne sais quel arbre, des photos, plein de photos, de toutes sortes, qu’il a prises au cours de ses différents déplacements. D’ailleurs il ne sort jamais sans son appareil photo, du moins je ne me rappelle pas l’avoir vu sortir sans. On retrouve aussi des radio cassettes, de jazz particulièrement bien qu’il ne les écoute plus; après tout, on est en 2015, qui écoute encore de la musique sur une radio cassette? Comme la plupart des choses qui sont ici, Pa 5 ans et demi ne s’en sert plus mais il n’est pas du genre à jeter ses affaires. « Ça pourra servir un jour on ne sait jamais » a-t-il l’habitude de dire. Un véritable désordre à première vue, mais ne vous y trompez pas, ce désordre apparent est en fait un désordre bien ordonné, se rappelant avec une exactitude déconcertante de l’endroit où il range ses bagages. Nous étions donc là à déplacer ses effets personnels à cause des travaux de réfection de la toiture. Je me suis assis  à plusieurs reprises devant cette chauffeuse, transformée en porte bagage depuis belle lurette, fouillant et faisant le tris entre ceux qui iront à la poubelle pour de bon et les autres. Les femmes aussi sont passées par là pour  nettoyer. Elles ont eu à la soulever et à la déplacer mais heureusement la chose a attendu qu’on ait terminé pour enfin se montrer.
Nous avions fini de sortir tous ses effets personnels, et alors qu’on s’apprêtait à défaire le toit en paille, nous fumes interrompus par les femmes qui avaient aperçu un truc se mouvoir dans le noir. Lorsque je suis entré, je ne pouvais distinguer grand chose mais les femmes étaient sûr de ce qu’elles avaient vu. On décida alors de faire sortir la chauffeuse dehors, à l’aide d’un long bâton. Il était hors de questions qu’on s’approche de ce fauteuil. Je regarde alors autour de moi à la recherche d’une arme assez efficace contre un tel adversaire. Je vis par terre une fourche, je me rappelle  que il y’a à peine un jour j’ai tué une couleuvre avec, alors je me dis que ça me sera à nouveau utile. Djibril, qui tenait le bâton tenta de soulever le fauteuil avec, on pouvait voir à travers la housse, un corps se mouvoir. Les femmes s’étaient déjà mis à l’écart, elles continuaient toujours parler tout doucement; on aurait presque dit qu’elles psalmodiaient. Une autre tentative et il parvient enfin à le retourner. Je vis alors un corps tout noir bouger un coup à droite et un autre à gauche. Il était tellement noir que je ne parvenait pas à distinguer clairement la tête de la queue. Lorsqu’il tenta d’avancer, je pus enfin le voir. Heureusement que j’avais mes lunettes vicées sur mes yeux car il avait une toute petite tête. Il se dirigea vers ma direction. Par réflexe, je soulève la fourche que j’avais empoignée, et de toutes mes forces, je tente de l’écraser. Mais comme je n’étais pas non plus trop sûr de moi, je le rata. Je vis alors le serpent se dresser sur une dizaine de centimètre. Sa petite tête a presque triplé de volume d’un seul coup, il se mit en position défensive, ou devrais-je plutôt dire en position offensive. C’était la première fois que voyais un tel spectacl, les seules autres fois remontant à ma tendre enfance, lorsque nous regardions les films hindous. La fourche que je tenais s’est écrasée sur le sol avec une telle violence que le bâton s’est brisé en deux. Par réflexe, et devant un tel danger (ce serpent pouvant cracher un liquide aveuglant sa cible), je recule de trois bons mètres. Je pouvais sentir mon coeur battre à cent à l’heure. Sur le coup j’ai du réciter tous les versets protecteurs que j’avais en mémoire. C’est dans ces moments où on est empoigné par la frayeur que l’on croit le plus en Dieu. Le serpent retourna se cacher dans la chauffeuse à nouveau. Je me rendis dans ma chambre, empoigna le fusil de Pa 5 ans et demi, deux trois cartouches au cas où je raterai ma cible étant donné que la seule fois où j’ai tiré, c’était dans mes rêves, puis  je revins à nouveau sur place. En joug, je respirai à grand coup, mon torse grossissait en volume en même temps que j’inspirais. Le serpent sortit à nouveau, je vise la cible en essayant de contrôler ma respiration sans succès, puis j’appuie sur la détente mais à ma grande surprise,  rien ne se produit. Le cran de sécurité n’était pas levé. Une autre tentative, cette fois ci le cran de sécurité est enlevé, je vise une nouvelle fois, pendant ce temps le serpent se déplaçait tout doucement comme s’il ne se sentait pas en danger. J’appuie à nouveau sur la détente et une fois encore, rien ne se produit. Une des femmes me lança: il a une grosse tête; comprenez par là qu’on ne le tue pas si facilement. Dépité devant autant d’échec après tant d’initiative, je déposé le fusil par terre en prenant soin de retirer la cartouche; on sait jamais un coup pourrait partir tout seul. Je le regarde s’éloigner, prêt à me résigner; seulement voilà qu’il se dirige à l’endroit où l’on stocke les mangues.
Comme c’est moi qui effectue le tri, et que la pièce est remplie de paille, laissez un tel reptile dans une chambre pareille ne semble pas être la meilleure des solutions. Il fallait qu’on en finisse alors je pris mon courage a deux main et entra dans la chambre en gardant toujours une distance assez éloignée. Par chance il se mit dans un coin, à moitié caché par des brindilles. Dans la pièce il y avait aussi des morceaux de briques en banco. Une arme assez grosse qu’on peut lancer me parait sur le coup un bon  choix. Je me saisis de quelques unes que je lance sur l’animal…encore un échec, les projectile s’écrasent les unes après les autres contre le mur, parfois même assez loin de la cible. La dextérité n’est décidément pas mon fort.
Heureusement, il y avait par terre un bâton avec un bout assez large, je m’en saisis puis d’un coup assez violent, je réussi à le bloquer contre le mur. J’appuie de toutes mes forces pour le maintenir dans cette position puis je fis appel à Djibril. « Bloqué nako, bloqué nako » lui criais-je. Il entra lui aussi dans la pièce avec un bâton, puis de toutes ses forces, le fracassa contre le reptile. Ses biceps se contractaient à chaque fois qu’il s’apprêtait à asséner un coup, laissant apparaitre de muscles saillis par le maniement de la pelle et des briques. Il frappa, encore et encore et encore, pendant ce temps, je maintenais toujours mon étreinte, serrant le bâton  avec mes deux mains. La scène dura ainsi plusieurs minutes même après que le corps du serpent ait cessé de se tordre. Il fallait bien que l’on soit sûr qu’il était mort d’une mort certaine.

Ce n’est que après avoir relâché le bâton que j’ai commencé à sentir une douleur à la main droite. J’avais eu plusieurs égratignures mais sous le feu de l’action je ne ressentais rien. Les femmes osent enfin s’approcher et se mirent à faire des commentaires que j’entendais à peine, trop occupé à reprendre mon souffle. L’une d’elle s’approcha et me conseilla de l’enterrer profondément, il parait que même ses os représentent un danger. Mais j’étais pas prêt à m’en approcher de si tôt; ce n’est que quelques heures plutard que je décide enfin de m’en débarrasser en utilisant comme toujours un long bâton. Depuis lors, j’ai remis un peu d’ordre dans ma chambre. La dernière chose que je veuille , c’est d’avoir à nouveau affaire avec vu tout le mal que j’ai eu à m’en débarrasser. Elles me l’avaient bien dit, ce serpent a une grosse tête.


Naruto Gaiden chapitre 5, du déjà vu assez décevant

Il a suffit d’une page pour doucher mon enthousiasme, gâcher le plaisir que j’avais jusque là à suivre cette nouvelle aventure. Il a suffit d’une image en particulier, je dirais même deux. J’avais osé imaginer qu’il n’y aurait pas de shinobis génétiquement modifiés dans cette nouvelle version mais hélas il faut croire que Masashi adore les expériences du genre greffer une partie d’un corps d’un personnage X à un personnage Y. Si par le passé les choses ont plutôt bien marché, je dirais même très bien marché avec Kakashi, Madara, Obito ou encore Danzou ect, reproduire les même choses pour cette nouvelle aventure ne me semble pas être une très bonne idée.

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Visage dévoilé de Grand Méchant

Fini le suspense, l’identité de Grand Méchant est maintenant dévoilée, enfin le visage seulement. Nous étions nombreux, moi y compris, à penser qu’il s’agissait de Shisui, mais c’est sans compter sur la « fourberie » de Masashi qui, à mon avis, s’est bien payé la tête des fans de la série. Cette allusion à Itachi, cet intérêt pour Sasuké et Sarada, cet œil droit greffe, autant d’indices qui menait vers la piste de Shisui mais il n’en est rien. Grand Méchant- je l’appellerai ainsi jusqu’à ce qu’on deigne lui donner un nom est juste un autre Uchiha spychopate qui a décidé d’emmerder son monde avec un autre plan diabolique.
Le truc qui cloche avec ce personnage c’est qu’on en a déjà vu un autre qui lui ressemble, Danzou. Tout comme le mythique chef de La Racine, Grant Méchant a plein de Sharingan implanté sur le bras sans compter celui implanté sur  son œil. Et comme si cela ne suffisait pas, il en a aussi plein sur la tête. Sur ce coup, Masashi a vraiment fait preuve de manque d’originalité – je n’oserai pas dire d’inspiration en nous faisant un remix Danzou-Uchiha. Déjà que certains se plaignaient que le fauteur de trouble soit encore un Uchiha, nous ressortir un méchant pareil me semble un peu trop répétitif. Reste à savoir si la psychologie de ce personnage sera autant intéressant et touchant comme cela était le cas pour les anciens. Masashi s’étant toujours arrangé pour qu’on ait une certaine sympathie pour ses anciens personnages comme Itachi, Nagato, Obito, voire même Madara.

Osef les SGM (shinobis génétiquement modifiés)

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Je commence vraiment à en avoir marre de tous ces perso génétiquement modifiés, capable d’utiliser des techniques qui ne sont pas les leurs et qui du coup, les rendent surpuissants. Si cela a séduit par le passé, repartir sur cette nouvelle base alors que la série Naruto Gaiden était censée se focaliser sur la nouvelle génération me semble un peu trop répétitif. Va-t-on à nouveau avoir droit à des Izanagi à n’en plus finir? Après tout, ces Sharingan sur le bras doivent bien servir à quelque chose.
Quand à Shin, il semblerait qu’il soit aussi le fruit d’une expérimentation et c’est bien dommage car je commençais à apprécier ce personnage un peu trop bizarre. En effet, on aperçoit six personnages habillés et coiffés de la même manière que Shin, arborant tous le blason des Uchiha. Shin aurait donc des semblables, des clones de lui même, tous porteurs du Sharingan et de Mangekyou Sharingan, sans parler des petites créatures cyclopéennes avec elles aussi leur sharingan, le même que celui de Shin et ses clones… bref trop de répétitions. Ah oui j’allais oublié Grand Méchant qui utilise le Jikukan ninjutsu avec son œil greffé et dont le Mangekyou Sharingan est identique à celui de Shin et ses bestioles.

Les points positifs

Même si la montagne a accouché d’une souris, Masashi s’est rattrapé avec la réunion familiale entre Sasuké et Sarada qui a tourné au vinaigre. Au moins Sasuke est resté égal à lui même, un vrai associal comme le disait Naruto.
-Maintenant on en connait un peu plus sur les raisons de sa longue absence. Une enquête menée sur l’armée des Zetsu, Kaguya et un probable ennemi qui serait plus effrayant et puissant que la mère du Rikudo Sennin. Cette armée des Zetsu blancs aurait-elle un lien avec Shin et ses semblables? Affaire à suivre dans les prochains scans.
-Une petite touche d’humour ne fait pas de mal avec Chouchou qui n’a pas son pareil pour nous arracher un sourire
-Et pour finir un combat dantesque qui s’annonce entre Sasuké, Naruto versus Grand Méchant et Shin avec en toile de fond une probable réunion de la tram 7 si bien sur Sakura arrive à temps sur le champ de bataille.

Pour finir, je ne dirai pas que ce chapitre 5 est à jeter aux oubliettes, mais j’avoue que j’ai vraiment été déçu après lecture. Un sentiment mitigé entre une première partie qui m’a emballé avec l’éveil du Sharingan de Sarada, ses retrouvailles ratées avec Sasuké et une  nouvelle énigme mise en place par l’auteur puis, le souffle est retombé avec un méchant qui en rappelle trop un autre. Ceci dit, on sait par avance que dans les sériés, il y a toujours un méchant encore plus méchant que le méchant actuel, un plus sadique, plus cruel, plus psychopathe, plus vil, plus vicieux… bref prenez tous les superlatifs négatifs que vous pourriez imaginer, il y en a toujours un qui tire les ficelles. En tant que fan, j’ose imaginer que ce personnage n’est en fait rien d’autres qu’une marionnette comme Pain l’a été pour Nagato, Nagato pour Obito et Obito pour Madara. Affaire à suivre.


Naruto Gaiden, chapitre 4: les choses sérieuses commencent

Enfin, s’écrierons certains, les plus pessimistes particulièrement. Ceux là qui dès le début (les deux premiers chapitres) avaient déjà commencé à critiquer, trouvant ce  spin-off un peu trop monotone. D’autres s’interloquaient sur l’intérêt un peu trop persistant que Masashi portait au personnage de Sarada. Après tout pourquoi accorder autant d’importance à une fille? Naruto, c’est un truc de mec avant tout, ça envoie de la sueur, ça pue les testostérones, il ya des personnages qui meurent à presque chaque arc, et par dessus tout, ça pète de partout avec des Biju dama, des magatama et autres jutsu surpuissants. Je me rappelle même avoir vu un post dans un forum à la limite misogine, où l’auteur s’inquiétait de la tournure un peu trop Kawai que pourrait prendre cette aventure avec celui qui est pour le moment le personnage principal. Ils doivent être rassurés maintenant, il faut dire que nous attendions tous avec impatience le début des premières confrontations. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça envoie du lourd, toute proportion gardée avec l’entrée en scène de Naruto.

Des combats brefs mais instructifs

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Naruto en mode Kurama

Même si les combats ne durent pas en longueur – wai on aimerait en voir plus, beaucoup plus, suspense oblige, l’auteur nous en fait voir que quelques échanges. Après tout, il faut qu’il en garde un peu sous la manche pour la suite ce qui n’est pas pour me déplaire. Les premiers brefs échanges ont commencé dès le chapitre 2 avec comme protagonistes Sasuké et Shin. Masashi en a profité pour nous montrer toute la classe de Sasuké, capable désormais d’effectuer des mudras* d’une seule main. Ensuite dans le chapitre 3, ce fut autour de Sarada et Chouchou vs  Shin; cependant, cette confrontation ne nous a pas permis de découvrir les capacités spéciales de Sarada ni même ses jutsus de base. On a plus admiré le Baikono jutsu de Chouchou plus qu’autre chose. La troisième confrontation, chapitre 4, est celle qui oppose Naruto à Shin, encore lui, ce garçon est partout dis donc. Dans cette dernière, on revoit le mode Kurama de Naruto pour notre plus grand plaisir. Mais Masashi n’en fait pas des tonnes non plus, priorité à la nouvelle génération donc les combats devraient être plus raisonnables que lors des saisons précédentes. On découvre surtout un peu plus les capacité de Shin, un garçon pour le moins  mystérieux.

Qui est ce mysterieux Shin?

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Mangekyu Sharingan de Shin

La question se pose aussi dans les différents forums. Si certains se penchent sur la thèse d’expérimentation d’Orochimaru avec un croisement de gênes, moi je préfère juste penser qu’il est l’enfant d’un simple Uchiha et j’espère que son ADN n’a pas été bidouillé pour en faire un super ninja comme ce fut le cas avec  Kabuto (mode sennin), Madara, Obito, Danzou etc. Pour cette fois ci, j’espère qu’il n’y aurait pas de super ninja capable d’utiliser des techniques qu’ils ne devrait normalement pas pouvoir utiliser.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a une tête bizarre avec ses yeux grand écarquillés et sa coiffure toute aussi bizarre. J’ai tweeté la première réaction que j’ai eue en regardant son visage:

Le garçon au Sharingan, il a une tête vraiment bizarre on dirait le visage qui est sur le torse de Madara #Narutogaiden #kebetu
https://twitter.com/hatemida/status/596409022661709824

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, Shin est un membre du clan Uchiha. Sasuké était censé être le tout dernier des Uchiha en compagnie d’Obito et Madara lors de la quatrième grande guerre ninja. Apparemment quelqu’un d’autre a survécu lors du massacre du dit clan et a réussi à procréer. On ne connait pas encore qui sont ses parents. Bien qu’il appelle Grand méchant père, j’ai quelques doutes concernant ce supposé lien de parenté d’autant plus qu’on ne connait toujours pas l’identité de ce dernier.
Shin n’est pas du genre très bavard. Je dirai même qu’il a du mal à s’exprimer car Il utilise souvent des phrases courtes, entrecoupées de points de suspension. On dirait qu’il hésite, ou qu’il ne sait pas trop quoi dire ou comment le dire. J’ai même l’impression qu’il est sous l’emprise d’un genjutsu.
Shin semble avoir une prédilection pour les armes ninja. Il en a utilisé une à chacune de ses confrontations, une sorte de pioche attachée à une chaîne contre Sasuké, une sorte de shuriken géant attaché encore à une chaîne contre Sarada et Chouchou, et contre Naruto, cette même arme mais avec cette fois ci des projectiles qui s’y détachent. Autre chose assez étonnante pour un gamin de son âge, il possède déjà le Mangekyou Sharingan, seul Obito avait réussi à éveiller le sien à cet âge là. Il s’en sert d’ailleurs pour lancer une attaque de portée, devinez avec quoi, une arme ninja biensur, la même utilisée contre Sarada. Comme si ses capacités n’étaient pas assez étonnantes, voilà qu’il utilise le Jikukan ninjutsu (technique spatio-temporelle. Moi qui me demandais comment il faisait pour apparaître et disparaître aussi facilement, j’ai eu ma réponse.

Ces dernières informations replongent dans le mystère le plus absolu le personnage de Shin car dans Naruto,il est impossible de parler de ninjutsu spatio-temporel, sans penser forcément à un personnage en particulier, Obito Uchiha. En prenant en considération le facteur héréditaire des jutsus effectués avec le Mangekyou Sharingan, il est possible d’établir un lien de parenté entre les deux personnages. Reste à savoir de quel lien il sera question. Quand à Saada, nul doute que ces capacités seront un peu plus détaillées avec l’éveil tant attendu de son sharingan. Le chapitre 5 à venir  risque d’être fort intéressent en émotion. Sarada rencontre enfin son père; ce qui risque d’agacer à nouveau les plus pessimistes.


Naruto Gaiden chapitre 3: Uchiha Shisui serait-il de retour?

J’ignore si je me laisse emporter par l’euphorie ambiante ou si c’est mon côté fan de la série qui prend le dessus sur l’objectivité de mon jugement, mais plus les chapitres passent, et plus je deviens fan de Naruto Gaiden. Pourtant nous n’en sommes qu’au chapitre 3, mais toutes mes attentes sont pour le moment comblées. La seule déception à signaler pour le moment, et j’avoue que j’ai encore du mal à y croire, c’est l’information selon laquelle seuls 10 à 20 chapitres sont prévus tout au plus. D’accord c’est un spin off ou mini série ou tout ce que voulez, mais 20 chapitres, c’est quand même pas beaucoup; surtout après un tel succès et beaucoup d’attentes de la part des fans du monde entier. Je vous laisse imaginer ma déception si jamais cette information était vraie; ce que je ne souhaite pas bien sûr .

09-1 Dans ce chapitre 3 intitulé Une rencontre hasardeuse, on en connait un peu plus sur le personnage qui fera office du grand méchant. C’est un euphémisme de ma part car Masashi aime souvent garder le mystère sur l’identité de certains protagonistes comme ce fut le cas avec Pain alias Nagato ou encore Tobi alias « Madara » (Tobi s’étant présenté à plusieurs personnages comme étant Uchiha Madara lors du sommet des Okage) alias Uchiha Obito. C’est dans le chapitre 2 intitulé Le garçon au Sharingan, que Masashi introduit pour la première fois le personnage Grand méchant (appelons le ainsi). Comme a son habitude, il ne montre pas son visage, après tout il faut garder un peu suspense. Grand méchant est drapé dans une tunique noir portant une capuche. La seule info vestimentaire qu’il donne est le motif de l’Akatsuki (nuage rouge au rebord blanc, Akatsuki signifiant aube ou lune rouge). Cette information m’a quelque peu troublé car tous les membres de l’Akatsuki jusqu’ici connus se sont fait tuer. J’ai alors pensé en premier lieu à Hidan, l’immortel qui s’est fait enterrer dans la forêt des Narra, mais j’ai tout de suite écarté cette option car ce personnage semble s’intéresser particulièrement aux Uchiha, en la personne de Sasuké. Sans oublier que le garçon qui est à son service, Shin de son vrai nom, est un porteur du Sharingan et de ce fait, un Uchiha. Mais dans le chapitre 3, les choses se sont un peu plus clarifiées- là encore c’est un euphémisme. Masashi nous jette à nouveau deux miettes d’information, Grand méchant est lui aussi un porteur du Sharingan et il serait le « père » de Shin.  Informations à prendre avec des pincettes car les histoires racontées dans Naruto ont souvent différentes versions selon qu’un personnage appartienne au camp des méchants ou des gentils.
Personnellement, dès que j’ai vu cette image, cet œil bizarre, j’ai tout de suite pensé à un personnage tout aussi mystérieux qu’Uchiha Itachi, un personnage dont l’histoire n’a été que très peu relatée dans la série (ceci est une critique :-)), Uchiha Shisui. D’après le manga, Uchiha Shisui est mort juste avant le complot et le massacre du clan Uchiha. En fait mort n’est pas le terme adéquat, disons plutôt qu’il a disparu. Dans l’anime Naruto Shippuden, des informations supplémentaires seront rajoutées: il s’est jeté du haut d’un précipice après avoir donné son œil gauche à Itachi. Sauf que voilà, dans Naruto les ninja ne meurent pas en tombant du haut d’un précipice, ils sont beaucoup trop fort pour mourir d’une mort aussi facile. Autre fait suspect, lors de la 3eme grande guerre ninja, Kabuto a ramené pleins de shinobis à la vie grâce l’Edo Tensei mais il manquait à sa collection Jiraya et Shisui pour une simple raison,  il n’a pas retrouvé leurs corps, le premier gisant au fond de l’océan et l’autre ayant disparu comme par enchantement. Personne d’ailleurs n’a jamais retrouvé son corps, ni dans l’anime, ni dans le manga, peut être pour la bonne et simple raison qu’il n’est pas mort. Masashi aurait-il planifié son retour depuis tout ce temps?

Les Uchiha sont connus pour avoir trompé la mort à plusieurs reprises. De Madara qui a réussi à tromper toute son époque alors qu’il était tranquille entrain d’échafauder un plan pour en finir avec le monde shinobi , en passant par Obito qui s’est sorti d’une situation plus que complexe (il s’est quand même fait écraser par un rocher), il semblerait que ce soit au tour de Shisui de faire son grand retour. Le conditionnel est utilisé car, suspense oblige, ni le visage, ni le nom de ce personnage mystérieux n’ont été dévoilés. Mais Masashi, dans le chapitre 3, a lâché quelques pistes qui ont fini par me faire penser à ce personnage qu’on a hélas très peu vu dans le manga et qui est pourtant présent en filigrane depuis le début de l’histoire. Quelques questions subsistent cependant s’il s’avère que le Grand méchant est Shisui, comment s’est il procuré cette pupille droite, quid de son œil gauche donné à Itachi que ce dernier a implanté sur un corbeau qu’il a ensuite détruit avec Amaterasu, ou encore quelles sont les véritables origine de Shin? On attend avec impatience les réponses lors des prochains chapitres. D’ici là croisons les doigts pour que cette mini série dure plus longtemps.


Cette guerre n’est pas la nôtre

 

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AFP PHOTO/Mamadou Toure BEHAN

La première fois que mon cousin m’a annoncé cette nouvelle, je n’y avais pas cru. Je me suis dit non, ce n’est pas possible. Je ne pouvais pas comprendre ce qu’on pouvait vraiment aller faire là-bas, si loin de chez nous. Puis, plus les jours passaient, plus les choses se sont un peu plus précisées. Hier pour être tout à fait précis, c’est devenu officiel, le Sénégal va envoyer 2100 soldats pour soutenir l’Arabie saoudite dans sa guerre contre les rebelles houthis du Yémen. Ce qui n’a pas manqué de soulever un débat dans les médias et particulièrement sur les réseaux sociaux où la majorité est contre la décision du président de la République.

Cette guerre n’est pas la nôtre, voilà un très bon slogan si jamais il devait y avoir une manifestation au Sénégal, contre l’envoi de nos Diambars à l’autre bout du monde. Manifestation à laquelle je participerais volontiers si j’étais sur place, à Dakar ou à Kaolack. Oui, j’aimerais qu’il y ait une manifestation monstre dans les différentes régions du Sénégal pour dire non Monsieur le Président, cette guerre n’est pas la nôtre. Partout sur les réseaux sociaux, dans les micros-trottoirs, dans les grandes places ou sous la tente de fortune d’un vendeur de tangana, les Sénégalais, dans leur majorité sont contre cette décision. Moi aussi, je suis contre la décision du président, pas parce que je suis contre le président -au Sénégal l’amalgame est si vite fait. Je suis contre, mais parce que cette guerre ne nous concerne en aucune façon, car en vérité cette guerre ne concerne que les gens du Golfe, les Arabes dans une moindre mesure, alors que viennent faire des Subsahariens là dedans? Comme si nous n’avions pas assez de problèmes dans notre propre sous-région pour ne pas parler à l’intérieur même du pays.

Ils clament qu’ils vont aller combattre le terrorisme, alors dans ce cas pourquoi ne pas le combattre chez nous, ou dans la sous-région? N’oublions pas que l’Arabie saoudite tout comme l’Iran, le Qatar et j’en passe sont les premiers bailleurs de fonds du terrorisme qu’ils prétendent combattre. Le Mali tout proche, avec lequel nous partageons une frontière a connu une crise directement liée au terrorisme. On se souvient encore de ces tristes images de salafistes détruisant des mausolées à Tombouctou. Qu’à fait le président de la République lorsque le Mali faisait face tout seul au péril djihadistes? Pourtant on n’a pas besoin d’être diplômé en géopolitique pour savoir que nous aurions été la cible suivante de ces mêmes assaillants si la France n’était pas intervenue. Combien de soldats sénégalais sont présents au Mali, seulement 500,  mais 2 100 de nos Diambars doivent aller dans le Golfe. Si au moins cette intervention était sous l’égide de l’ONU, je n’aurais aucune objection à faire valoir. Je serais le premier à applaudir, car le Sénégal a été et est toujours présent sur plusieurs terrains d’opération dans le monde. Mais ce n’est pas le cas. Certes l’expertise de l’armée sénégalaise est reconnue au niveau international, ce n’est pour rien si nous sommes le 7e pays pourvoyeur de soldats pour les Nations unies, mais il y a quand même une limite à ne pas dépasser. Participer à une coalition de cette envergure est une chose, être le seul à envoyer des soldats au sol alors que le principal intéressé et les pays géopolitiquement concernés se contentent uniquement d’attaques aériennes en est une autre. Il paraît que l’Égypte est toujours traumatisée par son intervention, dans les années 1960 au Yémen. Que penser donc des ces informations faisant état de soldats saoudiens désertant par milliers les frontières ? Où seront positionnés nos soldats ? Ne seront-ils pas mis en première ligne pour servir de chair à canon ? Autant de questions qui me taraudent l’esprit et qui ne peuvent que me conforter dans l’idée que cette décision n’était pas la bonne.

Il paraît que nos Diambars y vont pour défendre la Terre sainte, la Kaaba. Nous ne sommes pas dupes messieurs. N’essayez pas d’attendrir nos cœurs de musulmans, jouer sur la fibre de l’amour que nos compatriotes portent au prophète Mohamed  (Paix et Salut sur Lui). Avez-vous la mémoire courte ? Vous rappelez-vous qu’en janvier dernier vous étiez à Paris, pour marcher à côté de ceux qui se sentaient Charlie, pour défendre cette « liberté d’expression » qui donne le droit à certains d’insulter la foi des autres ? Avez-vous oublié que vous étiez vous-mêmes Charlie pour ensuite à votre retour au pays, interdire la publication du premier numéro après l’attentat ?  Non, cette guerre n’a rien à voir avec l’islam; l’Arabie saoudite défend avant tout ses intérêts géopolitiques, veut contrer l’influence de l’Iran dans la sous-région.  Car c’est bien de cela qu’il s’agit, une guerre de leadership entre deux géants aux idéologies contraires. Vous ne nous duperez pas aussi facilement.

Pour finir, j’espère que vous aurez le courage, l’honnêteté et la décence de dire quelles sont les véritables raisons qui vous poussent à un tel acte. Tous les prétextes bidon annoncés par le ministre des Affaires étrangères ne me suffisent pas. On ne l’a sans doute pas fait au nom d’une quelconque  amitié, encore moins au nom de l’islam comme ils essaient de nous faire croire. C’est connu d’avance, les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts; alors, de grâce, jouons cartes sur table et qu’on nous dise combien de dollars valent 2 100 Diambars.

«  On nous tue, on ne nous déshonore pas » telle est la devise de l’armée sénégalaise. Ils iront combattre avec courage et honneur comme cela a toujours été le cas, mais j’aurais tellement aimé que ce soit pour une cause plus noble que celle jouer les vassaux d’une puissance du Golfe. J’espère juste qu’ils ne seront pas mis en première ligne et surtout qu’ils n’y seront pas indéfiniment, car on sait toujours quand commence une guerre, mais hélas on ne sait jamais quand et comment elle se termine.


Naruto Gaiden, une suite plutôt prometteuse

Boruto et Sarada
Boruto et Sarada
Le hasard fait bien les choses. Hier après- midi, en recherchant sur google un site me permettant de lire les scan de Soul Eater, un de mes autres mangas préférés, je suis tombé sur un lien avec le titre Naruto Gaiden. Ça a tout de suite attiré mon attention de fan de la série. Je me demandais ce que cela pouvait bien être, n’ayant eu une quelconque information sur la suite de la fin du manga annoncée il y’a plus d’un an par Masashi Kishimoto. Sur le lien, il y avait une image de Naruto, de, avec la tenue de Okage et une inscription en japonais précisant sans doute la position comme ce fut le cas pour celle de Minato (Yondaime Okage, 4e Okage). Le titre Naruto Gaiden ne me disait absolument rien. Je pensais que ça devait être une chapitre spécial comme celui du Kakashi Gaiden qui revenait sur l’enfance de Kakashi et l’obtention du Sharingan par ce dernier. Mais j’ai eu la grande surprise de savoir que ce Naruto Gaiden, était en fait un spin off prolongeant l’histoire du manga à une autre époque, avec une autre génération.

J’osais à peine en rêver; et encore moins penser que ce rêve pourrait devenir une réalité. Les fans du célèbre ninja ont à peine porter le deuil de la fin du manga, pourtant annoncée il y’a plus d’un an, que la bonne nouvelle d’une suite allait leur redonner le sourire en cette fin du mois d’avril. En effet dès que j’ai pris connaissance de cette nouvelle aventure, j’ai commence à faire des recherches pour en savoir un peu plus. Le premier chapitre de Naruto Gaiden est sorti il y a environ une semaine, le 23avril dernier pour être précis. Les seules informations qui ont filtré annoncent une aventure beaucoup plus courte que la précédente, le nombre de chapitres ou de tomes n’ayant pas été précisé. Cette fois ci, l’aventure ne tournera pas autour du blondinet, même s’il est présent en sa qualité de Nanadaime, 7e Okage. La lumière sera plutôt braquée sur la nouvelle génération, les fils et filles de, avec comme personnages principaux Boruto Uzimaki, fils de Naruto et Hinata et Sarada Uchiha, fille de Sauké et Sakura. Une dizaine d’année sépare donc la fin du manga et cette nouvelle aventure qui commence. Le suspense est déjà à son apogée quant à la direction que prendra le manga, et nous sommes déjà nombreux à nous poser pleins des questions sur l’identité des différents protagonistes, leurs compétences et surtout quels changements seront opérés au niveau des Jutsus pour que les fans puissent s’y reconnaitre, et ne pas non plus trop y voir du déjà vu. Bref, est bien malin celui qui osera prédire avec exactitude ce que nous réserve Masashi. La seule chose que je puisse affirmer, c’est que en temps que fan, et je crois ne pas être le seul, je suis juste impatient et excité à l’idée de découvrir ce nouveau volet.

Chose que j’ai déjà faite, car il est impensable pour moi de commettre la même erreur que autre fois, me basant uniquement sur l’anime, ignorant tout des scans. Cette fois ci, je n’aurai pas la patience d’attendre des mois, voire des années pour suivre mon manga préféré. « Osef les spoils », je compte bien suivre les différents chapitres à chaque fois qu’une version française sera disponible en ligne. Et j’ai déjà commencé avec le chapitre premier intitulé Sarada Uchiha. Les recherches pour trouver ce chapitre furent difficiles avec un réseau tout pourri, surtout quand on se trouve en campagne comme c’est mon cas. Et quand j’ai réussi à trouver un site proposant le scan, la visualisation posait problème. Les images étant trop petites pour mon smart phone même lorsque j’éffectuais un zoom. Peut être que ce site n’est pas responsive, qui sait. Il  a donc fallu que je sois patient dans mes recherches, mais avec la détermination qui était la mienne, je ne pouvais tout simplement pas passer à côté. J’ai finalement trouvé un site qui m’offrait la visualisation adéquate. J’ai dû, encore une fois, faire preuve de patience à cause des images qui prenaient beaucoup de temps à se charger mais l’attente en fallait vraiment la peine. Je vous l’annonce d’ors et déjà, je suis fan de ce spin off, et je lui prédis un avenir radieux, peut être pas au même niveau que les précédents, mais un avenir radieux quand même. Bon j’avoue, j’ai encore un peu de mal avec le nom de Boruto que je trouve particulièrement moche et difficile à prononcer, mais avec le temps je finirai sans doute par m’y habituer.

Dès les premières pages, on replonge dans l’ambiance si particulière de l’Académie avec des élèves pour certains très concentrés, et d’autres un peu la tête en l’air, pour ne pas dire à moitié assoupis. On reconnait vite les nouveaux personnages, du moins qui sont leurs parents. Le choix de mettre les quatre premières pages en couleur n’est pas fortuit car il nous permet de reconnaitre, par la couleur des yeux, des cheveux ou encore de la peau, qui est l’enfant de qui J’avoue que j’ai eu quelques surprises avec le personnage de Chouchou, la fille de Choji, et aussi quelques doutes sur un personnage en particulier, le fils de Saï. Mais évitons de trop nous avancer à ce propos et laissons à Masashi le soin de tout nous dévoiler au fur et à mesure que l’histoire se déroule. On esquisse aussi rapidement les premiers sourires, difficile de ne pas faire des rapprochements avec les anciennes scènes tirées de Naruto. On descelle ainsi chez certains personnages le même trait de caractère que leur parent. Ne vous attendez pas à un Boruto timide et calme, c’est tout le contraire.
Les personnages ont pris un sacré coup de vieux comme Naruto, désormais dessiné avec les cheveux courts et un air un plus sérieux sans doute dû à son statut d’Okagé, Choji portant la moustache, le corps toujours rondouillard avec une coupe de cheveux différente de par le passé, et Shikamaru, ressemblant à deux gouttes d’eaux à Shikaku, son père, sans les cicatrices bien-sûr . Shino quant à lui est resté toujours aussi mystérieux pour ne pas dire bizarre. Une entrée en matière bien faite, sans oublier quelques énigmes placés ça et là pour entretenir le mystère, comme par exemple la longue absence de Sasuké pour on ne sait encore quelle raison; et faire planer un soupçon de suspens, particulièrement sur le personnage de Sarada Uchiha qui semble un peu à part comparé à l’insouciance de ces camarades. Il ne manque plus que quelques personnages comme Konohamaru que j’aimerais bien retrouver dans cette nouvelle aventure, et la mise en scène des futurs combats qu’on attend tous avec impatience.

En attendant d’en découvrir un peu plus sur Naruto Gaiden, rendez-vous sur LireScane.com pour la lecture des scans. Les chapitres en VO sont publiés généralement chaque jeudi, la dernière en date, le chapitre 2, est sorti le 30 avril au Japon, mais la traduction française n’est pas encore disponible à l’heure actuelle. Nul doute que les équipes de traducteur, checkeurs cleaneurs et éditeurs sont déjà à pied d’oeuvre pour nous offrir le plus rapidement possible notre dose de la semaine. Un grand merci à eux. D’ici là je reste en alerte et je vais y jeter un coup d’œil fréquemment… j’en meurs d’impatience.